paratge é drudaria païens

paratge é drudaria païens

Jean Markale

Jean MARKALE a écrit :

« Le grand secret du Moyen Âge, c'est d'avoir compris l'universalité des êtres et des choses, visibles ou invisibles. Et que tout était prodige. »                Prodiges et secrets du Moyen âge

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« Pour le sens commun, tout ce qui est occitan est marqué par la latinité, par l'esprit méditerranéen. Le comté de Toulouse est de droit écrit, par opposition aux États du nord qui sont de droit coutumier. L'influence romaine paraît évidente comme dans le domaine linguistique : la langue occitane, ou plutôt les divers dialectes occitans, sont dit plus proches du latin que les dialectes de langue d'oïl. Ce ne sont que des contre-vérités. La langue occitane a subi une évolution parallèle à la langue d'oïl, mais ce qu'on oublie de dire, c'est que cette langue a subi moins de brassage que la langue du nord. Elle est restée plus pure, c'est-à-dire que, d'une façon générale, il s'agit de l'évolution d'un bas-latin parlé par des populations qui, à l'origine, utilisaient la langue gauloise, et cela jusqu'à une époque avancée. Le fonds celtique est important dans les dialectes d'oc, beaucoup plus important que dans les dialectes d'oïl. Quand au droit, s'il était écrit, et s'il présentait d'évidentes marques romaines, il était équilibré par les coutumes locales, bien différentes de celles du nord, très marquées de germanité.

En fait, à la fin du XIIe siècle, l'Occitanie des comtes de Toulouse constitue une synthèse harmonieuse entre la civilisation latine et la civilisation celtique, un creuset où sont en train de se développer les germes d'une autre civilisation qui eût pu submerger l'Europe occidentale si elle n'avait pas été cassée, brisée, détruite, systématiquement et consciemment, par le pouvoir royal capétien et les seigneurs du nord, avec la complicité de l'Église romaine, et sous couvert d'une croisade pour défendre la vraie foi.

L'Occitanie n'est pas un bloc monolithique, bien au contraire. Les nombreuses seigneuries qui sont plus ou moins vassales de la Maison de Toulouse ne le sont que d'une façon très élastique : la vassalité dépend de la bonne volonté de chacun. À l'intérieur même de leurs domaines, les grands feudataires sont payés de retour par leurs vassaux, pour la plupart possesseurs de forteresses imprenables, et qui n'en faisaient pratiquement qu'à leur tête. Les rapports entre les seigneurs étaient avant tout des rapport d'hommes à hommes et n'étaient pas régis par des règles hiérarchiques dictées par un centre absolu, comme sur le modèle romain. Au contraire, la société occitane apparaît nettement de type horizontal, comme c'était le cas dans les sociétés celtiques primitives. »         
                     Montségur  et l’énigme cathare

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« Le baiser est le véritable signe de la joie que le parfait Amour apporte par les yeux, dont il fait une porte claire, pure et lumineuse où il se voit et se mire souvent, quand il va et vient, dedans, dehors, et pénètre d’un cœur à l’autre. Et il rend ces cœurs si pleins l’un de l’autre que chacun pense défaillir quand l’autre lui manque s’il ne le voit aussitôt dans le miroir où leur désir les fait venir s’embrasser, se baiser, s’étreindre et prendre joie si subtile qu’ils en oublient toute pensée et tout souci tant que dure leur plaisir ».    L’amour courtois

 

« – Quel est ton nom ?
– Encore ta manie d’affubler les êtres de noms qui ne veulent rien dire !… Eh bien ! au risque de te choquer, je n’ai pas de nom.
– Comment cela ?
– Oui, je te l’affirme, je n’ai pas de nom. Mon père ne m’en a pas donné.
– Et qui est ton père ?
– Merlin, barde Taliesin. Je suis la fille de Merlin le Prophète, que tu as bien connu, puisque tu es l’un de ses disciples…
 »    La fille de Merlin

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16/06/2014
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