paratge é drudaria païens

paratge é drudaria païens

Sagesse de Dune

Citations  de Franck HERBERT relatives au cycle de DUNE

Parce que la spiritualité païenne peut se trouver partout même là où on l'attends le moins à priori

On a bien souvent évoqué la rapidité avec laquelle Muad'Dib apprit les nécessités d'Arrakis. Les Bene Gesserit, bien sûr, en connaissent la raison. A l'intention des autres, nous pouvons dire ici que Muad'Dib apprit aussi rapidement parce que le premier enseignement qu'il eût reçu était de savoir apprendre. Et la leçon première de cet enseignement était la certitude qu'il pouvait apprendre. Il est troublant de découvrir combien de gens pensent qu'ils ne peuvent apprendre et combien plus encore croient que c'est là chose difficile Muad'Dib savait que chaque expérience porte en elle sa leçon.

 

- Elle m'a demandé de lui dire ce que signifiait : gouverner. Je lui ai répondu que cela signifiait le commandement d'un seul. Elle m'a dit alors qu'il fallait que je désapprenne certaines choses.

Toute créature pensante a besoin d'une religion, quelle qu'elle soit.

L'enseignant qui n'apprend pas de son élève n'enseigne pas. L'élève qui ricane face au savoir vrai de son professeur est comme celui qui choisit les grappes vertes et dédaigne le doux fruit de la vigne qui a pu prendre le temps de parvenir à maturité.

Connaître était une barrière qui interdisait d'apprendre 

La grandeur est une expérience passagère. Jamais elle n'est stable. Elle dépend en partie de l'imagination humaine qui crée les mythes. La personne qui connait la grandeur doit percevoir le mythe qui l'entoure. Elle doit se montrer puissamment ironique. Ainsi, elle se garde de croire en sa propre prétention. En étant ironique, elle peut se mouvoir librement en elle-même. Sans cette qualité, même une grandeur occasionnelle peut détruire un homme.

Il devrait exister une science de la contrariété. Les gens ont besoin d'épreuves difficiles et d'oppression pour développer leurs muscles psychiques.

Combien de fois l'homme en colère nie-t-il avec rage ce que lui souffle son moi intérieur ?

Arrakis enseigne l'art du couteau : couper ce qui est incomplet et dire : «Maintenant c'est complet car cela s'achève ici.»

Ici gît un dieu foudroyé. Sa chute fut formidable. Nous n'avions fait que construire son piédestal. Il était étroit et très haut.

Le besoin pressant d'un univers logique et cohérent est profondément ancré dans l'inconscient humain. Mais l'univers est toujours à un pas au delà de la logique.

On ne peut attendre aussi longtemps. Alors, la tristesse de l'attente vous submerge.

 Chaque route que l'on suit exactement jusqu'au bout ne conduit exactement à rien. Escaladez la montagne pour voir si c'est bien une montagne. Quand vous serez au sommet de la montagne, vous ne pourrez plus voir la montagne.

Souvent, je parle autrement que je pense. On appelle cela de la diplomatie.

C'est lorsque nous croyons savoir quelque chose qu'il faut justement réfléchir un peu plus profondément.

«L'équilibre», dit Ghanima. Et elle répéta les paroles prononcées autrefois par leur père : «C'est ce qui distingue un peuple d'une foule.»

Vos ennemis vous renforcent. Vos alliés vous affaiblissent.

La règle de base est de ne jamais soutenir ce qui est faible, mais ce qui est fort.

Rien ne peut surpasser la complexité de l'esprit humain.

On ne manipule pas une marionnette avec un seul fil.

Les humains naissent prédisposés à une affection mentale tenace et débilitante qui consiste à se leurrer soi-même. Le meilleur comme le pire des mondes possibles tirent de cet état de choses leur coloration tragique. Pour autant que nous puissions le déterminer, il n'existe pas d'immunité naturelle à cela. Une vigilance à tous les instants s'impose.

Réserver vos énergies à ceux qui vous fortifient. Dépenser de l'énergie pour les faibles ne peut que vous conduire à votre perte (Précepte H.M.)

Commentaire Bene Gesserit : Et qui est le juge ?

C'est à l'heure du commencement qu'il faut tout particulièrement veiller à ce que les équilibres soient précis. Et cela, chaque sœur du Bene Gesserit le sait bien

 « Je ne connaîtrai pas la peur, car la peur tue l'esprit. La peur est la petite mort qui mène à l'oblitération totale. J'affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi. »

« I must not fear. Fear is the mind-killer. Fear is the little-death that brings total obliteration. I will face my fear. I will permit it to pass over me. And when it has gone past I will turn the inner eye to see its path. where the fear has gone there will be nothing. Only I will remain »

Soupçonner sa mortalité, c'est connaître le commencement de la terreur. Apprendre irréfutablement que l'on est mortel, c'est connaître le terme de la terreur.

Si vous faites le bien, évitez de le faire savoir ; si vous faites le mal, évitez de le savoir.

Il est dit, par les Bene Gesserit, qu'il n'est rien de solide, rien d'équilibré ni rien de durable dans tout l'univers, que rien ne demeure en son état, que chaque jour, chaque instant de chaque heure apporte le changement.

Tout jugement oscille sur la pointe de l'erreur. Prétendre à l'absolue connaissance, c'est devenir un monstre. La connaissance est une perpétuelle aventure à la lisière de l'incertitude.

Passer une nuit éveillé, c'est ajouter un jour à sa vie.

Plus dure l'épreuve, plus forte la foi !

Ce n'est pas l'âge qui freine lentement la connaissance mais l'accumulation des "choses que je sais"

 

Le mystère de la vie n'est pas une question à résoudre mais une réalité à vivre

 

C'est à travers la mort que l'on connait la vie

 

Les Fremen avaient au degré suprême cette qualité que les anciens appelaient "spanungs-boguen " et qui est le délai que l'on s'impose soi-même entre le désir que l'on éprouve pour une chose et le geste que l'on fait pour se l'approprier

 

En vous confinant dans un simple rôle d'observateur, vous passez systématiquement à côté du sens même de votre vie. L'idéal pourrait être ainsi défini : vivez de votre mieux. La vie est un jeu dont les règles s'apprennent en y sautant à pieds joints pour être immergé jusqu'au cou, sous peine d'être toujours pris au dépourvu, toujours surpris par le moindre changement de décor. Les spectateurs passifs se plaignent en gémissant que la chance est passée juste à côté d'eux. Ils refusent de voir qu'une bonne part de cette chance, c'est à eux qu'il revenait de la créer.

 

Au-delà d'un point critique dans un espace fini, la liberté décroît comme s'accroît le nombre

 

Le passé évolue continuellement, mais rares sont ceux qui s'en aperçoivent

 

Que méprisez-vous ? Par cela, on vous connaît vraiment.

 

Apprends le silence et tu apprendras à entendre

 

Toute la théorie du combat repose sur le risque calculé, dit le Duc. Mais lorsqu'on en arrive à risquer sa propre famille, les éléments de calcul sont noyés dans.... autre chose.

 

Ce n'est pas à leur création que les Empires souffrent de ne pas avoir de but, mais plus tard, lorsqu'ils sont fermement établis et que les objectifs sont oubliés et remplacés par des rites sans fondements.

 

Lorsque la religion et la politique voyagent dans le même chariot, les voyageurs pensent que rien ne peut les arrêter. Ils vont de plus en plus vite. Ils oublient alors qu’un précipice se révèle toujours trop tard.

 

Lorsque quelque chose ne va pas dans une de vos sociétés, que faites-vous ? Vous créez de nouvelles lois. Il ne vous vient jamais à l'idée d'en supprimer, ni d'en désamorcer une partie.

 

Les Humains, on le sait, furent de tout temps soumis à de multiples contraintes, celles des oligarques, des autocrates ou des ploutocrates, des avides de pouvoir des différentes républiques, des majorités et minorités tyranniques, sans oublier le charme trompeur de la démocratie, des instincts profonds ou des impulsions juvéniles

 

Notre interprétation personnelle intervient toujours. Ce que nous disons que nous faisons est inévitablement modifié par notre propre compréhension et les limites de notre compréhension.

 

Le meilleur art imite la vie. S'il imite un rêve, c'est nécessairement en rêve de vie

 

Il y a quatre choses pour supporter un monde. La connaissance du sage, la justice du grand, les prières du pieux et le courage du brave. Mais tout cela n'est rien sans... sans celui qui gouverne et connaît l'art de gouverner. Que cela soit ta science!(...) Celui qui gouverne doit apprendre a convaincre et non a obliger,(...) il doit construire l'âtre le plus chaud afin d'attirer auprès de lui les meilleurs hommes.(...) Pour bien gouverner, il faut apprendre le langage du monde qui est le votre et qui est diffèrent sur chaque monde.

 

Montrez-moi un secteur où tout fonctionne à merveille et je vous montrerai quelqu'un qui cherche à couvrir des bavures. Les vrais navires tanguent

 

En dernière analyse, toute chose n'est connue que parce qu'on veut croire qu'on la connait.

 

La vérité souffre d'être trop analysée.

 

Éviter de mourir n'est pas la même chose que vivre

 

Un problème n'existe que s'il y a suffisamment de gens pour s'intéresser à lui

 

On ne peut comprendre un processus en l'interrompant. La compréhension doit rejoindre le cheminement du processus et cheminer avec lui.

 

Nous, Bene Gesserit, tamisons les gens pour découvrir les humains

 

Les humains sont contents lorsque chacun occupe sa place, lorsque chacun sait parfaitement ce qu'il représente dans l'agencement des choses et ce qu'il peut espérer accomplir. Détruisez cette place et vous détruisez l'être

 

J'ai eu peur, murmura Ramsey. Montrez-moi l'homme qui n'a pas eu peur et je vous montrerai que c'est un aveugle ou un sot, dit Sparrow. Nous nous empoisonnons l'existence à trop penser. C'est le prix de l’intelligence

 

Le concept de progrès agit comme un mécanisme de protection destiné à nous isoler des terreurs de l'avenir

Si vous écartez ceux dont les rapports sont exacts, remarqua Jessica d'une voix douce, il ne vous restera que ceux qui savent ce que vous voulez entendre. Pour moi, il n'est rien de plus toxique que de croupir dans la puanteur de ses propres reflets

 

Tenter de comprendre Muad'Dib sans comprendre ses ennemis mortels, les Harkonnens, c'est tenter de voir la Vérité sans connaître le Mensonge. C'est tenter de voir la Lumière sans connaître les Ténèbres. Cela ne peut être.

 

Les êtres sont inégaux dès la naissance. Le meilleur type de société est celui qui fournit à chacun une chance égale de flotter à son propre niveau.

 

Mais si tu devais former des hommes durs, puissants, féroces, , quel cadre choisirais-tu?
Comment s'assurer de la loyauté de tels hommes?
Il existe des moyens qui ont fait leurs preuves : jouer sur une certaine conscience de supériorité, sur la mystique de serments secrets, sur la souffrance partagée en commun.. tous ces moyens réussissent. Cela a été prouvé bien des fois, sur bien des mondes.

 

Par leur existence même, les machines conditionnent leurs utilisateurs à se servir de leurs semblables comme ils se servent d’elles

 

Le bon gouvernement ne dépend jamais des lois, mais des qualités personnelles de ceux qui gouvernent. La machine gouvernementale est toujours subordonnée à la volonté de ceux qui l'administrent. Il s'ensuit donc que l'élément le plus important de l'art du gouvernement est la méthode selon laquelle les chefs sont choisis.

 

L'enfant qui refuse de voyager dans le harnais du père est le symbole de la suprême capacité de l'homme. "Je n'ai pas à être ce qu'a été mon père. Je n'ai pas à obéir aux règles de mon père ni même à croire à tout ce en quoi il croyait. En tant qu'humain, ma force est de pouvoir faire mes propres choix quant à ce que je crois et ce que je ne crois pas, quant à ce que je dois être et ce que je dois ne pas être »

 

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07/01/2014
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