Déesse
Hier j’ai marché sur la ligne d’horizon ;
Poursuivi par l’écho entêtant de ton nom,
De sentes en pentes, de ports en pontons.
J’ai suivi ton absence, creusé ce vide immense.
Je savais mon obstination vide de sens ;
Lucide quelque part au fond de mon errance.
Aujourd’hui je te porte rivée à mon âme.
Je te reconnais dans toutes les femmes,
Les voluptueuses, les ingrates, les diaphanes.
Je m’enivre de toi à chacun de leurs gémissements.
Je t’accueille dans le moindre de leurs mouvements ;
Présente et absente, immanence et frôlements
Andarta, Shiva, Diane, Déméter, Cerridwen ou Marie Madeleine ;
Qu’importe ton nom, ton énergie en moi circule une et mienne.
Tous les moutons ne donnent-ils pas une même laine ?
Qu’importe le contenant pour boire à une même fontaine
Triple Déesse, à la fois mère, aïeule ou jeune demoiselle :
Pose sur nous ton regard couleur de miel, au gout de ciel ;
Pose sur nous la chaleur de ta bienveillance inconditionnelle ;
Pose sur nous la bulle nourrissante et protectrice de tes ailes
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