paratge é drudaria païens

paratge é drudaria païens

Poésies-Prières


Isis

Isis

Grande mère originelle

Immanente matrice maternelle

Permanente attraction lunaire

Divine déesse funéraire

Femme, sœur et mère

Stella maris, étoile de la mer

Tu es la vie, le lit,  le trône

Sept scorpions te couronnent

Source serpentine des magiciennes

Tour à tour Déesse,  oiselle ou humaine

Tu es tout ce qui a été

Qui est et qui sera à jamais

Ton voile, aucun mortel ne l’a encore soulevé

Le soleil est le fruit que tu as engendré

Déesse aux mille noms et aux cent mille espoirs

D’abord Isis Miryonima puis vierges noires

Débaptisée dans l’ombre des catacombes

Tu renais toujours par delà l’oubli de la tombe

Porte ma vie, réapprends-moi les mystères d’Eleusis

Restaure ta flamme initiatique du Nil à Saïs

Dévoile-nous le delta humide, source de toute vie

Sous ton chiton bruisse le reflux de la femme trahie

Ton peplos toujours éclipse les promesses du matin

Retrouve la lumière de ma foi en toi et en demain
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16/07/2015
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la tolèrance

La tolérance

 

C'est une chose qui ne se négocie pas

Une valeur que nous ne pouvons renier :c’est une chance ;

Celle de trouver au fond de soi la porte donnant sur son aura

Celle d’apprendre qu’aimer c’est pleurer quand on s’incline

Sans cesser d’être païen et debout, gagnant ainsi en humanité

 

La tolérance, c’est reconnecter son étincelle divine

C’est un combat permanent, quotidien, pour la vérité

Une force qui se tisse au fond de l’incompréhension

La défense de notre droit inaliénable à la différence

 

La tolérance, c’est s’indigner contre toute exclusion,

C’est comprendre que nous portons tous nos circonstances

C’est faire entendre sa voix dans le désert de la désillusion,

C’est accéder au discernement de ce qui est juste et vrai,

 C’est aimer son prochain pour ce qu’il est, non ce qu’il représente

C’est renier tout ce qui se consumera sur le bûcher de nos vanités

 

Etre tolérant, c’est accepter la beauté et la complexité du monde,

C’est attribuer à soi-même la plus haute des récompenses

C’est laisser les Dieux et les Déesses rythmer notre ronde,

C’est badigeonner notre être de lumière au miel de la tempérance

 

Etre tolérant, c’est grandir par delà notre propre histoire,

C’est rester fort, debout et vrai à la face du monde,

C’est trouver chaque jour des raisons supplémentaires de croire

C’est, sur notre voie sacerdotale, la seule et unique voie d’accès,

C’est égoïstement se donner un nouvel élan, un nouvel espoir

Et savoir que nous pourrons être la sorcière ou le métèque

Qui demain, au nom de sa race ou de sa foi, sera crucifié, brulé, lapidé.

C’est enfin œuvrer  à enlever  de nos têtes toutes ces chimères,

 Erigées au nom des communautarismes et des croyances

 

Je suis tolérant car païen et allaité au lait sacré des Déesses

Je suis tolérant car je refuse de céder à la peur de l’étranger,

Lion de m’aliéner, il me prodiguera demain ses richesses

 

Je suis tolérant car tous les païens l’étaient de loin ou de prés

Je suis tolérant car je suis poussière d’étoile emplie d’ivresse,

Naviguant au gré des vents sur notre océan d’humanité

 

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16/07/2015
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Minerva

DEAE MINERVAE

 

Minerve, viens à moi en paix depuis ton aire par delà les limbes du refoulé.

 

Ma trajectoire rejoint de nouveau ta vibrante aura toujours vivante de virginité.

 

Dans l’Air qui souffle,  daignes te manifester, toi la digne enfant de la pensée.

 

Tu es fille de Métis et de l’Un ; jaillissante cuirassée de la rouge douleur des plaies

 

Guérisseuse, magistère, stratège, guerrière ; sois gardienne des pierres de mon foyer.

 

Minerve, donne moi ce jour ton appui et accueille avec bienveillance mes rites ;

 

Que ta sagesse m’irradie, toi la lunaire qui mesure la futilité de mes fuites.

 

Tu es louée et fêtée par les sentinelles, les artisans, les médecins et les enseignants

Depuis l’Avantin, Acqua Sextia et jusqu’à la Creuse, partout où résidaient les vaillants.

 

Porteuse de l’olivier, fièrement casquée ; armée de ton bouclier, et de ta lance ; 

 

Tu demeures imprégnée de sagesse, amante alanguie des sciences et des arts

 

Que ton regard suive avec bienveillance mon souffle de vie jusqu’à mon départ

 

Puisses ta compagne la chouette effraie éclairer de sa sapience mon chemin

 

Minerve, accorde-moi la foi et le courage pour affronter les ombres de demain

 

Que les ailes de la victoire me portent vers l’accomplissement de mon destin

 

Que tes sarments nourrissent le feu de l’infinie sagesse déversée en mon âme.

 

Je te vénère fille de vérité, sœur de la chouette, toi l’intelligence faite femme

 

Daignes répondre à mon appel et mes prières ;  que de ta lance s’abaisse-la pointe

 

Pour que justes soient mes actes, pures mes intentions et honorées mes empreintes

 

Minerve, que la compréhension du monde me soit accordée au diapason de l’équilibre

 

Que les larmes du chaos me soient douces et me gardent à jamais debout et libre

 

Qu’il me soit accordé de ne pas me trahir afin de devenir qui je suis, ni plus mais ni moins

 

Qu’il me soit donné de savoir toujours à propos caresser le vent comme lever le poing

 

Donnes moi l’indignation et la compassion, l’insoumission et la faconde

 

Afin que je puisse, debout, en ton nom interposer la vérité à l’aveugle marche du monde

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16/07/2015
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Cuculina

Cuculina

 

Tu avances vers moi, violente, perdue

Tu erres de masques en masques, de rêves en rêves

Tu dévastes, tu te donnes, tu résonnes

Tu es fausse, tu es vraie, orage qui tonne

Tu te cherches, te leurres, t’explore

Tu te baignes de lune, t’ébroue à l’aurore

Je me perds dans le musc de tes épices

Je suis enfin moi au creux de tes délices

Je bois le vert de tes paupières, la soie de tes lèvres

Je sais ta souffrance, tes défaites amères

J’habite les courbes de ton profil de Déesse grecque

Je vibre à tes sourires ; aux flux et reflux de tes affects

Nous sommes liés depuis la nuit des temps

Nous sommes parents, frères, sœurs, amants

Nous chantons notre vérité, debout, face au monde

Nous nous aimons, dansant la liberté de notre ronde

Nous éclairons le chemin, main dans la main

Nous sommes fiers, magiques, unis, sans tain

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16/07/2015
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Orphic Hymn to Earth (translated by Athanassakis and Wolkow)

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Divine Earth, mother of men
and of the blessed gods,
you nourish all, you give all,
you bring all to fruition, you destroy all.
When the season is fair, you teem
with fruit and growing blossoms,
O multi-formed maiden,
seat of the immortal cosmos,
in the pains of labor
you bring forth all fruit.
Eternal, revered
deep-bosomed and blessed,
your joy is the sweet breath of grass,
O goddess bedecked with flowers,
yours is the joy of the rain, the intricate realm of the stars
revolves in endless and awesome flow.
O blessed goddess,
may you multiply the delicious fruits,
and may you and the beautiful Seasons grant me kindly favor.

 

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07/08/2014
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