paratge é drudaria païens

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Textes à méditer ou savourer


Exaltation de la Déesse

Exaltation de la Déesse

L'énergie de la Déesse a toujours reconnu les rites de la fertilité. Cette énergie ne ressemblait pas à votre monde occidental; pour elle, la sexualité n'était pas honteuse. La Déesse adorait la sexualité. La sexualité constitue, bien sûr votre héritage naturel. Cependant, comme pour toute chose, il y a eu distorsion.

Les abus de pouvoir des femmes dans l'antiquité

Il fut un temps, dans le domaine de la Déesse, où la vibration mâle dut subir des affronts considérables. Les femmes, sous l'influence de sources extérieures, cessèrent de rendre hommage aux hommes et de s'associer à eux, et le sentiment de l'unité entre l'homme et la femme se perdit. Par la suite, dans le domaine de la Déesse, les hommes furent pratiquement réduits à n'être qu'un service d'étalons. Les femmes s'égarèrent dans la puissance de la Déesse à tel point que les hommes n'étaient pas considérés comme leurs égaux. Ils n'étaient plus que des objets servant à accomplir les rites de fertilité. Plusieurs hommes étaient tués à la suite de rites de fertilité uniques célébrés avec des représentantes de la Déesse locale. On se livrait à la castration et à d'autres sacrifices. Cela est véridique. Les femmes détournèrent l'énergie sexuelle masculine, engendrant la présente réaction.

Votre planète connut divers cycles, accompagnés d'oscillations du pendule. Il y eut un long règne de l'énergie matriarcale sur la Terre. Ensuite, l'énergie patriarcale devint souveraine et élimina tout indice de leadership et de connaissance féminins. La connaissance féminine ne fut transmise qu'à travers les mythes et les légendes, où le principe féminin était identifié comme participant à la vie et sujet percevant de la vie. Il éprouvait sa connexion à la trame de l'existence grâce au processus de la naissance.

Une forme de patriarcat se vit menacée par le pouvoir féminin, il y a de cela plusieurs éons. Alors, les femmes, afin de dissimuler leur puissance, se mirent à douter d'elles-mêmes de façon à ce que les hommes puissent adopter une position et dire: Laissez-nous la chance de diriger le monde et de voir ce qu'il en est. La force féminine fut reléguée à l'amère-plan. Les femmes acceptèrent de croire que leur corps abritait la malédiction et que le fait de saigner était mal. Elles doutèrent même de la force vitale en elles et de leur influence sur celle-ci.

Tout cela est en train de changer, et vous rencontrerez la Déesse apparaissant avec compassion dans la vie de ceux prêts à la ressentir.

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La révélation de la connaissance féminine

Le temps est venu d'exprimer, de révéler et de partager avec magie et mystique cette connaissance que détiennent les femmes. Le temps est venu pour les femmes d'en découvrir davantage sur leurs propres mystères: les processus de leurs menstruations, de l'accouchement et de leurs cycles émotionnels. Le temps est venu de partager cela avec les hommes. Plusieurs femmes se demanderait: Qu'ai-je à partager? Je ne le comprends pas moi-même. Alors, le temps est venu pour vous de regarder à l'intérieur et de vous demander: Quelles sont ces sensations en moi? Si je devais expliquer à quelqu'un ce que c'est qu'être femme, qu'est-ce que j'expliquerais? Comment puis-je devenir davantage une déesse dans un corps de femme, davantage une magicienne? La Déesse intérieure est celle qui sait.

Cela ne veut pas dire que la Déesse n'œuvre pas avec les vibrations mâles, car les hommes apprendront aussi à incarner la Déesse. Quand il s'agit de la Déesse, aucune discrimination ni colère n'existent.

À mesure que vous construisez et élaborez de nouvelles communautés, nous proposons que les femmes se réunissent, quel que soit leur âge, et établissent leur intention de comprendre leurs périodes de saignements et de partager avec les hommes leur pouvoir et leur connaissance en tant que clés. Explorez les mystères du sang comme l'un des processus naturels de la vie de la communauté. Votre corps, ainsi que ses cycles, engendrent l'image de la vie. Le pouvoir est l'une des choses primordiales que vous devez comprendre... Une puissance si importante que la vibration mâle en est venue à craindre le processus et la magie de la naissance.

L'idée d'être femme déplait à certaines d'entre vous. Lorsque les saignements surviennent, vous trouvez ce moment et cette expérience désagréable, inconfortable, douloureuse et gênante. Les hommes n'ont en général aucune idée de ce qui se passe alors; c'est un moment embarrassant pour eux également. Dans les jours qui suivent, communiquez avec la Déesse, ouvrez votre c?ur et découvrez où veulent vous mener les saignements et ce qu'ils peuvent vous enseigner puisqu'ils recèlent plusieurs des clés qui permettront de ramener la Déesse sur cette planète. Il est nécessaire de revenir à un partage du pouvoir en redevenant partenaires.

Le sang menstruel et la Mère Terre

Les femmes ont le plus souvent éprouvé de la répugnance pour leur sang menstruel, plutôt que de le considérer comme la source de leur puissance. Le sang comporte le code génétique, et puisque la Déesse Mère constitue la source de toute chose, le code provient d'elle. C'est là que se dissimule l'histoire.

Le sang menstruel peut servir à nourrir la vie végétale, à démarquer la Terre et à laisser savoir à la Terre que la Déesse vit de nouveau. En général, les femmes ne saignent plus dans la Terre. Un tel acte constitue un transfert direct de l'énergie de la Déesse. Lorsque les femmes dispersent leur sang sur la Terre, celle-ci s'en trouve nourrie.

Depuis des éons, on déclare aux femmes que leur sang est une malédiction, et elles sont devenues terrifiées de leur propre sang. Elles ne comprennent pas qu'il est leur source et leur puissance. En vous libérant d'anciens tabous et en travaillant avec le sang menstruel, vous constaterez que l'effet que vous exercez sur les animaux et les plantes de la Bibliothèque vivante se modifiera.

Femmes, si vous avez toujours vos règles, ayez la sagesse de rendre hommage à votre corps et à votre sang. Celui-ci est l'une des sources de fertilisation et de démarcation territoriale les plus efficaces auxquelles vous puissiez faire appel. Comprendre les mystères du sang constitue la clé permettant de vous relier à la source de votre puissance et de votre connaissance intérieure profonde.

Vous pouvez marquer la terre où vous vivez avec votre sang menstruel. Vous pouvez commencer avec les points cardinaux: le nord, le sud, l'est et l'ouest. Au fil du temps, vous pouvez continuer à laisser une marque sur la Terre, comme un peintre ébauchant des traits sur sa toile. Vous pouvez diluer votre sang avec de l'eau pour en augmenter la quantité. Vous pouvez le bénir et employer des cristaux pour maintenir sa vibration. Ce processus est considéré comme la démarcation du territoire de la Déesse. Il attirera des plantes et des animaux doués de vitalité nouvelle et qui se sentent uns avec la Déesse.

Si vous souhaitez que votre jardin soit fertile, le meilleur jardin en ville, utilisez votre sang dilué dans de l'eau. Votre jardin prospérera. Vous constaterez qu'il peut accélérer la croissance des aliments. Il peut accélérer un grand nombre de choses. Ce n'est pas par erreur que les femmes saignent. C'est là l'un des dons les plus grandioses. C'est l'élixir des dieux.

Les pensées contrôlent les fonctions du corps

De croire que le sexe ne sert qu'à la procréation constitue une grande distorsion de votre identité. L'enseignement a été travesti. Personne n'est jamais forcé d'avoir un bébé si elle ou il ne le désire pas. Commencez à penser et à ressentir en terme de l'influence à exercer sur toutes vos fonctions corporelles, y compris la conception. Vous pouvez dire: Je sais que mes pensées et sentiments contrôlent les fonctions de mon corps. Je l'influence, et lorsque je serai prête à avoir un bébé, je transmettrai une énergie à cette fin. Autrement, je ne suis pas disponible. C'est là un concept qui, lorsqu'on le considère s'avère très libérateur.

 

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Le pouvoir du sang menstruel transmis aux hommes

Le sang semble plus mystérieux pour la vibration mâle, car tout le sang de l'homme demeure à l'intérieur. Ce n'est pas quelque chose qu'il peut voir et toucher chaque mois comme peut le faire une femme. La guerre constitue l'une des distorsions résultant du patriarcat et visant à donner aux mâles le pouvoir du sang. Ce sang n'est pourtant pas le même. Il jaillit de la violence, de la destruction de la vie, de la mutilation et de la tuerie, associé à des émotions ou à des sentiments étouffés ou réprimés.

Il n'existe pour l'homme qu'une façon correcte de prendre en lui le pouvoir du sang - c'est qu'une femme lui offre son sang, qu'elle partage avec lui son propre élixir. Ceci peut se faire de plusieurs manières. Que l'homme se nourrisse de fruits et de légumes cultivés avec du sang menstruel constitue une méthode évidente. Un homme peut également être marqué à la nuque ou sur la plante des pieds avec du sang menstruel. Son corps absorbera alors la connaissance qu'il contient.

Les hommes auront besoin du sang des femmes, et les femmes se souviendront de la Déesse en elles et incarneront le principe de la Déesse. Ce principe vous enseignera comment créer un équilibre sur cette planète. Il est de notre intention que chacune des femmes comprenne les mystères de son corps et partage ces mystères avec la vibration mâle qui lui est appropriée, et sans secrets.

L'acte sexuel pendant les menstruations

Les hommes craignent parfois le sang des femmes. Souvent, un homme hésite à s'engager dans l'acte sexuel lorsque la femme saigne. Pour la femme, il peut y avoir une anxiété quant à savoir si l'homme trouve la présence de sang désagréable. Si vous appréciez l'acte sexuel durant les saignements, que vous soyez homme ou femme, félicitations, car vous avez vaincu une empreinte profonde. Vous partagez avec l'autre à un niveau profond impliquant une connexion cellulaire.

L'acte sexuel lors des menstruations, dans le cadre d'une relation sérieuse, constitue une méthode puissante de partager le sang. Il s'agit d'un rituel archaïque, et nous ne conseillons pas d'exploits sexuels au hasard pour partager le sang des menstruations. C'est un geste sacré et puissant.

Pourquoi croyez-vous qu'un tel tabou l'enveloppe? Pourquoi avez-vous été détournés des mystères du sang des éons durant? Peut-être parce que certaines ouvertures vers la connaissance se seraient présentées que les dieux [les puissances occultes planétaires] souhaitaient ne pas vous voir posséder. Le sang contient les archives de l'expérience personnelle, planétaire et céleste. Lorsque vous faites l'expérience du sang lors de l'union sexuelle, vous êtes envahi de vagues de connaissance, bien au-delà de votre aptitude actuelle à comprendre et à intégrer. Plusieurs années peuvent s'écouler avant que cette connaissance profonde, décodée en votre corps, se développe.

Le sperme

L'équivalent masculin du sang menstruel est, bien sûr, le sperme. Le sperme, tout comme les puces d'ordinateur, porte le code de l'intelligence permettant l'évolution de la conscience, Celle-ci se mesure à l'heure actuelle suivant le degré d'aptitude de la vibration mâle à se souvenir de la Déesse et à l'épouser. C'est le sperme qui détermine si un enfant sera mâle ou femelle. L'ovule reste le même; le sperme prend ces décisions. Il constitue l'histoire de la Mère encodée dans la vibration mâle et contient l'interprétation de la façon dont le mâle se souvient de cette histoire.

Pouvez-vous concevoir le fait que le sperme garde un contact télépathique avec son propriétaire? Lorsqu'un homme a des relations sexuelles avec une femme menstruée, son sperme peut agir comme explorateur et lui transmettre télépathiquement le pouvoir et la connaissance de la femme. Un homme peut accéder à l'identité réelle d'une femme pendant ses règles. Femmes, si vous partagez une relation sexuelle avec un homme durant vos menstruations, vous devez accepter de livrer vos secrets les plus intimes à votre partenaire. Vous devez être prêtes à ce que votre partenaire reçoive et partage votre puissance. C'est là un mystère archaïque.

L'Arbre de vie et l'Arbre de la connaissance

Les histoires sumériennes rapportent que les dieux Enlil et Enki se disputèrent au sujet du traitement et de la condition de leurs sujets, les humains. Enki, le souverain, prit le parti des humains et, par l'entremise de la femme, fit don à la race de la connaissance sexuelle. Le souverain Enlil, quant à lui, interdit formellement aux humains la connaissance sexuelle de crainte qu'ils ne deviennent l'égal des dieux. Ces concepts et ces suppositions invisibles et ancrés dans la cellule font référence à la version moderne de l'histoire de la création - Adam et Eve, le serpent et le Jardin d'Eden. La connaissance sexuelle fut le don d'Enki [le serpent], alors qu'Enlil souhaitait manipuler et diviser les humains afin de les empêcher de connaître les actes des dieux.

Chez les femmes, le sang constitue la vibration de la couleur rouge. Chez les hommes, le sperme constitue la vibration de la couleur blanche. Mêlés ensemble, le sang et le sperme forment un autre élixir. La seule pensée qu'un homme puisse toucher une femme ayant ses règles relevait de la plus grande hérésie, combien pire encore le fait d'avoir une relation sexuelle avec elle, ou de mêler le sperme au sang ou de le gouter. Et pourtant, en des temps très anciens, alors que l'énergie de la Déesse était comprise, et que les femmes étaient vénérées, ce mélange était considéré comme une boisson procurant l'immortalité aux hommes. Les hommes comprenaient que lorsqu'ils buvaient le sang menstruel, ou qu'ils y mêlaient leur sperme, ils s'en trouvaient avivés, fortifiés. C'était l'une des clés de l'immortalité.

La Bible relate l'histoire de l'Arbre de la Vie et de l'Arbre de la Connaissance. L'Arbre de la Connaissance permet que vous soyez informé. La faculté et la pratique sexuelles sont équivalentes à l'Arbre de la Connaissance, de cet arbre on interdit aux humains d'en consommer les fruits. On leur interdit également toute participation avec l'Arbre de la Vie.

Qu'est-ce que l'Arbre de la Vie? Plusieurs croient que l'Arbre de la Vie est une chose qui donne un fruit. La rumeur veut que le fait de consommer ce fruit de l'Arbre de la Vie apporte l'immortalité. Dans les temps anciens, on savait que ce fruit était le sang de la Déesse. C'était le fruit de l'Arbre de la Vie. Considérez votre corps et votre système nerveux comme un arbre. Les histoires ne parlent pas de fruits poussant sur les arbres, mais des fruits du corps - les sécrétions et substances qui sont véritablement les dons des dieux [les dieux bons, Enki]. Depuis des éons, les dieux [les puissances occultes planétaires, Enlil] vous ont détournés de cette connaissance.

La relation sexuelle avec une femme pendant ses écoulements de sang constitue l'une des vibrations les plus élevées parce qu'il vous est possible à tous les deux de traverser des ouvertures vers d'autres dimensions. Partager le sang revient à accéder à cette conscience plus élevée. Il y eut un temps où ce genre de chose fut très en vogue et était respecté parce que les gens comprenaient ce qui se passait. Souvenez-vous qu'il fut un temps où la sage-femme était le pire ennemi des chrétiens parce qu'elle arrivait à préserver le contact des femmes avec leur corps et à les aider lors du processus de l'accouchement .

Les énergies de rajeunissement et de guérison de l'orgasme

La voie de la connaissance des mystères

La voie d'entrée de la Bibliothèque vivante dans votre corps se trouve dans vos organes génitaux. Si vous apprenez à utiliser cette voie, elle servira d'ouverture aux archives du temps. En général, les humains se rencontrent et s'accouplent en l'espace de quelques minutes. Souvent, ils ne s'attardent pas à s'explorer sexuellement l'un l'autre parce que le plaisir lascif est parfois associé à une souffrance émotive profonde. On a imprimé la honte à plusieurs d'entre vous à l'idée de rechercher ce plaisir. Souvenez-vous! L'histoire veut que vous ayez reçu le don des dieux.

Nous trouvons intéressant de constater combien d'écoles de pensée sur Terre déclarent que l'accomplissement suprême consiste à transcender la sexualité. Soyez conscients des idées qui vous détournent de l'essence totale de qui vous êtes. Ces idées et concepts paraissent élevés; ils vous éloignent toutefois de la truculence et de l'abondance de votre forme physique. Vos sécrétions et vos mystères sont des dons à explorer avec dignité, grâce, révérence et respect, à l'intérieur d'une relation sérieuse.

Il est dans notre intention d'inspirer en vous une réinterprétation de la sexualité. Veuillez comprendre qu'au moment des changements sur Terre, vous serez affecté et réaligné dans tous les domaines. Il n'est pas nécessaire de craindre d'être seul, car vous avez la capacité d'exprimer un engagement entre partenaires de la profondeur que vous souhaitez.

La voie vers les étoiles

La sexualité aligne votre corps sur un état de guérison et ouvre les voies vers les étoiles. La sexualité à l'intérieur d'une relation amoureuse possède une dimension profonde et peut vous amener dans d'autres univers, revitaliser votre corps et lui rappeler son pattern idéal.

L'expression sexuelle permet l'exploration à la fois des domaines spirituel et physique. Un équilibre est nécessaire. Vous demeurez dans un corps physique qui, dans son essence même, tire son existence de l'expression sexuelle de vos parents. Soyez à l'aise avec votre énergie sexuelle; rendez hommage et acceptez cette force vitale qui circule en vous. Nous souhaitons vous voir animé, enrichi et comprenant le véhicule que vous êtes.

Sur votre planète, on vous a restreint à l'ignorance en ce qui a trait à la sexualité. Dans votre optique, il s'agit d'une expérience locale qui, au mieux, est agréable, alors qu'en réalité, il s'agit d'un événement d'ordre cosmique. Chaque fois que vous avez une relation sexuelle avec une autre personne, un pattern énergétique vous relie immédiatement et attire des énergies invisibles.

Votre corps est un aimant

Lorsque vous et une autre personne êtes alignés, vous devenez comme les pôles Nord et Sud. Habituellement, les cellules de votre corps ressemblent à la foule grouillante d'une gare centrale ou de tout autre endroit où les gens se déplacent dans toutes sortes de directions. Alors, durant l'acte sexuel, c'est comme si, au coup de sifflet, tous se tournaient et regardaient dans la même direction. Lorsque vous atteignez un état d'union affective véritable pendant l'acte sexuel, vous vous déclenchez mutuellement, et toutes vos énergies cellulaires s'alignent en une direction. Votre corps devient un aimant.

Lorsque vous et une autre personne atteignez un état élevé de puissance électromagnétique, vous vous attirez mutuellement et créez un équilibre entre vous. Lorsque vous excellerez à ceci, vous n'aurez même pas à vous toucher. Vous pouvez tisser cette toile d'amour entre vous, et c'est par ce champ magnétique que vos corps intérieurs s'élèvent et passent dans d'autres mondes.

Acceptez totalement votre corps

La plupart d'entre vous choisissent les aliments qu'ils consomment. Soyez sélectif également sur les manières d'apporter du plaisir à votre corps. Autorisez-vous à découvrir le plaisir, à en discuter, et à le ressentir. Regardez votre corps, observez-le, nu, et dans toutes les positions pour découvrir la divinité dans les interstices et les fissures que vous possédez. Souvenez-vous, lorsque vous conduisez une voiture, vous ne dites pas : Oh! ne regardez pas dans le coffre. Vous acceptez l'objet dans sa totalité. Chacun des composants de la voiture opère avec l'ensemble pour vous transporter. Il en va de même avec votre corps.

Nous considérons la sexualité comme le don le plus passionnant que vous ayez reçu, et nous souhaitons vous amener plus loin sur le parcours afin que votre temps sur Terre soit plus agréable. Ayez de l'amour pour vous-même et pour la Terre parce que vous formez un tout et que vous êtes pareils. Et ceci implique toutes les parties de votre corps. Il vous faut discuter de sexualité. Engagez-vous à accepter chaque zone de votre corps et à attirer à vous un partenaire qui rendra hommage à chaque région de votre corps. Sachez que votre partenaire souhaitera et sera prêt à jouer un rôle de pionnier dans le domaine magnifique de votre puissance de dieu-déesse.

 

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Préparez votre corps en le purifiant

Combien de gens connaissez-vous qui attirent en eux une vibration élevée avant d'avoir une relation sexuelle? Certaines personnes s'enivrent, consomment des drogues ou font ce qu'elles doivent faire pour se donner le courage d'avoir une relation sexuelle. Il vous faut établir des valeurs, des normes et des conditions concernant la sexualité avec le domaine non physique de façon que seuls ceux qui remplissent vos conditions viennent à vous.

Nous vous conseillons de nettoyer tous les anciens attachements de votre corps. Voyez votre corps purifié, béni et se libérant de l'énergie sexuelle de tous les attachements antécédents. Faites ce que vous pouvez pour relâcher avec amour toutes les relations sexuelles antérieures ayant une emprise sur votre vie. Cessez de parler du passé et d'alimenter d'anciens partenaires. Laissez aller ces choses. Si vous persistez à parler de gens que vous fréquentiez il y a plusieurs années, vous alimentez leurs formes-pensées dans votre champ aurique, spécialement si votre rapport à eux était sexuel. Ceci vous empêche de faire l'expérience d'un présent nouveau.

Lorsque vous utilisez un papier-mouchoir, vous le prenez, vous vous mouchez puis vous le jetez. Les gens ne sont pas ainsi. Le processus n'est pas si simple et si rapide. Chaque fois que vous avez un rapport sexuel avec une personne, vous êtes lié à cette personne. Lorsque deux corps s'unissent, même pour une seule nuit, vous absorbez la fusion de votre champ aurique mutuel. Peut-être n'aviez-vous pas compris cela jusqu'ici.

La sexualité est merveilleuse. C'est certainement l'un des dons les plus splendides que vous possédez comme être humain pour vous permettre de découvrir votre identité. Vous devez toutefois apprendre à l'employer. Personne ne vous a renseigné sur les ramifications des maillons énergétiques résultant des rapports sexuels. Il vous faudrait accomplir un nombre de cérémonies ou de rituels avec l'intention de libérer votre champ de l'énergie des gens. S'enduire de fumée est un excellent rituel servant à purifier votre champ. Toutes les églises en font usage. Plusieurs institutions emploient l'encens ou une fumée quelconque pour nettoyer l'énergie. La fumée est multidimensionnelle. Lorsque vous vous enduisez, cela constitue une indication que vous cherchez à vous nettoyer, à purifier et à libérer l'énergie de sorte qu'il ne subsiste aucun attachement. Il serait bien d'enduire votre corps et d'enduire votre lieu de résidence.

La guérison et la force vitale

La guérison découlant de votre compréhension des priorités de votre vie se produira lorsque vous saisirez cette force vitale nommée sexualité. C'est là un des rétablissements clés qui doivent avoir lieu sur cette planète.

Lorsque les hormones de l'attirance s'agitent, vous faites l'expérience d'un échange d'énergie entre tous vos chakras et ceux de votre partenaire. Vos énergies se fusionnent. Si vous faites monter l'énergie plutôt que de la garder dans les régions génitales, vous pouvez augmenter la circulation d'énergie et fonctionner en ayant une conscience nouvelle. Apprenez l'un de l'autre à faire monter l'énergie le long de la colonne vertébrale et à la faire circuler dans vos corps, reportant l'orgasme. Pendant l'acte sexuel lui-même, peut-être constaterez-vous que vous passez dans une fissure temporelle.

L'expérience de l'orgasme diffuse des énergies de guérison et de rajeunissement dans votre corps. Dans plusieurs cas, elle peut susciter une libération émotionnelle intense, et vous vous trouvez inondé de sentiments.

Maitrise de l'éjaculation

De la même manière qu'on a vendu aux femmes l'idée qu'elles ne peuvent empêcher la grossesse si elles ne désirent pas d'enfants, on a vendu aux hommes l'idée que l'éjaculation est la seule forme d'orgasme. Le sperme peut être retenu, transformé dans son énergie, et redistribué dans le corps. Il s'agit d'une forme supérieure de la sexualité pratiquée en Orient depuis plusieurs éons. Si les hommes éjaculent chaque fois qu'ils atteignent l'orgasme, ils perdent leur force vitale, dans l'une des versions de la réalité.

Si vous êtes un homme, vous pouvez apprendre à retenir le sperme et à ne pas éjaculer pendant l'acte sexuel. Il existe des techniques pour ce faire. En appuyant sur le périnée, la région entre l'anus et le scrotum, la force vitale est retenue à l'intérieur du corps, et l'orgasme se transforme. Les humains ont été amenés à avoir un orgasme génital, qui constitue une expérience localisée à une partie du corps, au lieu d'une expérience impliquant tout le corps et d'élévation spirituelle. Si vous réfléchissez au nombre de corps dont vous êtes constitués , vous prenez conscience qu'il vous est possible d'avoir un orgasme dans chacun de ces corps. Alors, lorsque vous reconsidérez et redéfinissez les manières qui vous mènent au plaisir, vous commencez à faire l'expérience de différentes façons de recevoir le plaisir et vous sortez de la région restreinte des organes génitaux.

Le sperme est une force catalytique d'existence. Chaque fois qu'un homme émet du sperme, il épuise son corps en quelque sorte. Idéalement, un homme devrait éjaculer par choix, lorsqu'il y a besoin de procréation ou désir de l'expérience. On vous a transmis des idées qui vous maintiennent dans un état vibratoire très bas vous menant à la dégénérescence plutôt qu'au rajeunissement.

La culpabilité inutile

Vous avez d'abord été imprégné de l'idée que le sexe est négatif. Par la suite, des institutions furent établies qui pardonnaient ces actes répréhensibles. Vous oscillez entre les deux pôles de cette dualité. Plusieurs hommes et quantité de femmes, particulièrement dans le monde occidental, ne comprennent pas à quel point ils sont imprégnés de cette idée que le sexe est mauvais. Ceci nuance leur comportement à tel point qu'ils se précipitent tout au long de l'expérience sexuelle parce que, s'ils font quelque chose de mal, ils ne veulent pas se faire prendre.

Le juste équilibre existe. Vous pouvez le trouver. Vous n'éprouvez alors aucune culpabilité ni honte après l'acte sexuel. C'est pourquoi nous disons qu'il est essentiel d'avoir de profonde liens amoureux avec votre partenaire. L'amour que vous partagez empêche, en général, la honte et la culpabilité. Sans l'amour, la honte et la culpabilité sont souvent importantes, et l'anéantissement émotif peut être considérable.

 

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La joie

Faites de l'expression de votre sexualité un moment de joie. Le sexe n'a rien à voir avec la performance; c'est le lien et le partage le plus intime qui soit. Cela n'a pas à voir avec: Ah oui! tu étais fantastique. Il s'agit d'intimité, de la fusion avec un autre tout en maintenant votre souveraineté. C'est le fait d'être soutenu et de soutenir parce que cela deviendra essentiel à mesure que vous maintiendrez votre souveraineté et redécouvrirez ce que sont le plaisir et la joie. Votre corps commencera à se souvenir.

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Activer les chakras

Le fait de plonger son regard dans celui de l'autre [..] peut aussi susciter une excitation intense. C'est là la connexion du cœur aux yeux de l'âme - le cœur de l'âme. Vous pouvez certainement fermer les yeux; un contact visuel soutenu changera toutefois votre expérience. Vous souhaiterez peut-être travailler également avec les chakras et toucherez spécifiquement le chakra du cœur de l'autre personne. Posez votre main sur le chakra du cœur de votre partenaire et gardez le c?ur ouvert.

En stimulant avec les yeux, en utilisant les chakras, et en activant les points d'acupression de la région génitale, ces endroits prennent vie. En les touchant, une réaction chimique vous entraine vers un orgasme qui vous projette à l'extérieur, vers vos multiples corps. Ceci vous permet de grimper l'échelle menant à la connaissance supérieure, et d'accéder à votre divinité. Ceci implique également de vous livrer à l'exploration mutuelle de vos corps - d'agir tout à fait librement quant à la forme et à l'expression de votre corps. Voilà la prochaine étape.

Peut-être pouvez-vous modifier votre centre d'attention durant l'acte sexuel de façon à ne pas atteindre l'orgasme immédiatement. Amusez-vous et montez jusqu'au point juste avant l'orgasme, maintenez cette fréquence, apaisez-vous un peu, puis montez encore et encore. Attardez-vous à ce processus. Lorsque vous respectez le processus, passez-y des heures, car ceci crée une intimité profonde, et l'expérience restera beaucoup plus longtemps. Le rajeunissement et la régénération de la force vitale se produisent grâce à des heures et des heures d'intimité, gardant les yeux ouverts et apprenant à votre corps ce que vous souhaitez qu'il fasse.

L'orgasme n'est pas un événement local. Certaines personnes ont un orgasme simplement lorsqu'on leur chatouille les oreilles. Chez d'autres, il suffit d'effleurer les poignets pour qu'elles l'atteignent. Il est possible d'avoir un orgasme en rêvant. Il est possible d'avoir un orgasme lorsque vous êtes hors de votre corps. L'orgasme est mal compris. Vous considérez que c'est un événement local à la région génitale. Ça ne l'est pas. C'est un événement cosmique qui a été interprété en lui attribuant une portée locale de sorte que vous passiez à côté de la question. C'est une pulsation continue de divinité de plaisir et de liaison avec le pouls de l'existence. Il peut donc se produire n'importe où. Si vous étiez vraiment accordé à votre sexualité, si vous étiez libre à ce point, une bouchée d'une nourriture délicieuse pourrait vous amener à l'orgasme. C'est l'appréciation suprême de la divinité en toute chose.

La masturbation

Il n'y a rien de mal dans la masturbation. C'est une pratique excellente si vous savez rendre hommage à votre corps et à la justesse d'y stimuler certaines sensations. Masturbez-vous sans projeter, sans honte et sans amener divers inconnus dans votre corps par vos pensées. Comme toute chose, c'est délicat. C'est une excellente forme d'art, mais elle ne doit pas être pratiquée uniquement comme soulagement. Si vous pratiquez la masturbation seulement pour soulager la tension, vous devez reconsidérer votre geste. Si vous ne vous êtes jamais masturbé, comment pensez-vous avoir un rapport sexuel avec quelqu'un et faire en sorte qu'il connaisse votre corps si vous ne le connaissez pas vous-même?

Ne craignez pas votre sexualité

Vous ne comprendrez pas ce qu'est être dieu ou déesse en l'absence de votre expérience sexuelle, pas complètement, car vous êtes humains, et ceci fait partie de la façon dont votre corps a été conçu. Toutes les créatures de cette planète possèdent une forme d'expression sexuelle - une façon quelconque de s'exciter et de se reproduire. Vous ne comprenez pas comment deux mouches peuvent s'attiser simplement en touchant leurs antennes. Les créatures de la Terre - les plantes et les animaux - se stimulent mutuellement et s'amènent à des états d'activité élevés sans toutefois se reproduire. Maintenez cette image.

Il est nécessaire que vous compreniez et que vous ne craigniez pas votre sexualité. Ne la rendez pas désuète à cause de la crainte que vous avez de la force vitale.

 

Merci à Barbara Marciniak

 

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22/04/2016
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Notre Dame Isis, la déesse-mère alchimique secrète

Notre Dame Isis, la déesse-mère alchimique secrète     article tiré du site http://matricien.org

 

Isis est une reine mythique et la déesse-mère de l’Égypte antique. Elle est représentée, le plus communément, comme une jeune femme affublée d’un trône au-dessus de la tête ou, à la ressemblance d’Hathor, coiffée d’une perruque surmontée par un disque solaire inséré entre deux cornes de bovidé. Isis est l’une des déesses les plus populaire du panthéon égyptien. Le culte d’Isis est actif tout au long de l’histoire de l’Égypte antique et ne s’éteint qu’au cours des ve et vie siècles.

Malgré la disparition du culte d’Isis en Égypte et en Europe, balayé par la croyance en Jésus-Christ (un autre culte oriental), la déesse égyptienne est restée dans la mémoire des lettrés et érudits européens en tant qu’objet de curiosité intellectuelle, artistique et savante. Face à la montée du christianisme, le culte d’Isis périclite puis disparaît au tournant des ve et vie siècles de notre ère. Toutefois, le souvenir d’Isis ne disparaît pas car entretenu par la scolastique monacale et universitaire.

Au cours du Moyen Âge tardif, Isis devient un objet de curiosité de la part des érudits laïcs. Ce phénomène s’accentue durant la Renaissance. L’aspect d’Isis est confondu avec celui de l’Artémis multimammia d’Éphèse. Au cours du Siècle des Lumières, certains philosophes francs-maçons épris d’égyptomanie portent leurs intérêts sur les Mystères d’Isis et tentent de les réinventer dans le cadre des rituels de leurs Loges initiatiques. Les artistes et les poètes ont, quant à eux, sans cesse spéculé autour de l’image de la déesse voilée et fait d’Isis le symbole des lois cachées de la Nature. Depuis les années 1950, aux États-Unis surtout, Isis est particulièrement vénérée auprès des convents kémitistes de la Wicca qui lui adressent un culte païen moderne en tant que grande déesse originelle, maternelle et lunaire.

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Rusée et grande magicienne, Isis est la sœur et l’épouse du roi Osiris, un être divin dont le règne généreux et civilisateur fut placé sous le signe de l’harmonie cosmique. Plutarque rapporte qu’Osiris enseigna à son peuple les manières civilisées (mariage ?) afin que les hommes ne ressemblent plus à des bêtes sauvages (patriarcat ?). Il leur enseigna l’agriculture ainsi que le respect des dieux et des lois (patriarcales ?). Horus fils d’Isis et vengeur d’Osiris assassiné par Seth, réussit à se faire reconnaître comme le successeur légitime de son père, devenant par là, le prototype idéal du pharaon.

Dans la société égyptienne, le statut de la femme est très élevé. Or universellement, plus le statut de la femme est élevé, plus la filiation est maternelle et non paternelle, plus le rôle de l’oncle maternel prime sur celui du père, et moins le mariage n’a d’importance. La transmission se fait de mère en fille, et d’oncle à neveux maternel, et non de père en fils. Ainsi, cette coutume matrilinéaire est encore vivace en Afrique, et l’était bien d’avantage du temps des pharaons : le souverain règne avec sa mère et sa sœur, et lègue son trône à son neveu maternel sans en être le géniteur. Pourquoi la société égyptienne ferait exception ? Osiris étant le frère d’Isis, et l’oncle maternel d’Horus, est-il réellement l’amant de la première, et le père du deuxième ?

Dès les Textes des Pyramides de l’Ancien Empire égyptien, il serait attesté que le dieu faucon Horus est le fils du couple que forment Osiris et Isis. Dans les pyramides à textes, ces écrits sont gravés en colonnes sur les murs des corridors, des antichambres et des chambres funéraires. Les chapitres 366 et 593 des Textes des Pyramides, très proches dans leur rédaction, relatent la naissance et la conception d’Horus. Il y apparaît que ses parents seraient Osiris et Isis.

La traduction est-elle fiable ? Cet unique texte est-il authentique ? Une version antérieure a-t-elle existé ?

« Ta sœur Isis est venue à toi, heureuse de ton amour. Après que tu l’as placée sur ton phallus, ta semence a jailli en elle »  — Textes des Pyramides. Chap. 366.

On retrouve à travers les croyances égyptiennes des éléments démontrant la place importante qu’occupaient les femmes dans la société. Ainsi, la triade principale n’est pas composée du père, du fils et du Saint-Esprit comme dans le catholicisme, mais :

  • de la mère (Isis, Déesse mère dont l’influence et l’amour règne partout, Déesse du blé et à l’origine de sa culture),

  • du frère (Osiris, Dieu de l’agriculture et de la fertilité),

  • et du fils (Horus).

Isis est la lointaine héritière de la Grande Déesse préhistorique. Si ses pouvoirs sont identiques, protection et fertilité, son apparence est radicalement transformée. La jeune beauté aux seins fermes a pris la place de la mère originelle aux seins lourds et au ventre déformé par les accouchements. Au premier siècle de l’empire romain, le culte de la belle déesse africaine s’étend à l’ensemble du bassin méditerranéen, remontant jusqu’au nord de la Gaule. En bien des cités, les temples d’Isis attiraient plus de fidèles que ceux des divinités gréco-latines. Dans les premiers siècles du christianisme la figure d’Isis allaitant Horus, Isis lactans en latin, servit de base au culte de la vierge Marie.

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La rencontre des cultures grecques et égyptiennes durant la période ptolémaïque a donné naissance aux Mystères d’Isis, un culte de la déesse basé sur des événements festifs publics et sur des cérémoniels plus confidentiels. Ces derniers ne sont accessibles qu’aux individus ayant entrepris un enseignement spirituel inauguré par une initiation aux mythes et symboles de la croyance en Isis durant des épreuves, nocturnes et secrètes, tenues dans l’enceinte des temples isiaques

« À Saïs, la statue assise d’Athéna, qu’ils identifient à Isis, porte cette inscription: « Je suis tout ce qui a été, qui est et qui sera, et mon voile (peplos), aucun mortel ne l’a encore soulevé. »

— Plutarque, Sur Isis et Osiris, 9. Traduction de Pierre Hadot

L’inscription de Saïs est évoquée, une seconde fois, au ve siècle, par le grec Proclus dans son Commentaire du Timée de Platon mais sous une forme différente et plus développée:

« Ce qui est, ce qui sera, ce qui a été, je le suis. Ma tunique (chitôn), personne ne l’a soulevée. Le fruit que j’ai engendré, c’est le soleil. »

— Proclus, Commentaire du Timée de Platon, 21e. Traduction de Pierre Hadot

L’expression « aucun mortel n’a jamais soulevé mon voile » qu’adopte Plutarque prête à confusion. Il est tentant d’imaginer une statue d’Isis, le visage caché sous un châle que l’initié soulève tel un époux le jour des noces lorsque se présente à lui son épouse voilée ; le dévoilement signifiant la découverte des mystères cachés. Cette interprétation est peu crédible, les égyptiens ne voilant pas leurs déesses. Plutarque parle plutôt d’une tunique, le peplos étant un lourd vêtement en laine, tandis que le soulèvement de la robe et le dévoilement du sexe féminin d’Isis (ou des déesses qui lui sont identifiées) est un motif mythique et iconographique attesté en Égypte.

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Isis, la déesse des anciens Égyptiens, la mère des dieux, est venue d’elle-même ; elle est aussi la déesse vierge ; ses temples à Saïs, la ville sainte, portaient cette fière inscription :  »Personne n’a jamais relevé ma robe, le fruit que j’ai enfanté est le Soleil ». L’orgueil de la femme éclate dans ces paroles sacrées ; elle se proclame indépendante de l’homme, elle n’a pas besoin de recourir à sa coopération pour procréer. La Grèce répliquera à cette insolente assertion. Jupiter, le père des dieux, enfantera Minerve sans le secours de la femme, et Minerve, la déesse « qui n’a pas été conçue dans les ténèbres du sein maternel », sera l’ennemie de la suprématie familiale de la femme.

Entre la fin du ive siècle av. J.-C. et la fin du ive siècle ap. J.-C., le culte d’Isis se répand à travers le bassin méditerranéen et un nombre important de sanctuaires lui sont élevés en Grèce et en Italie. En ces nouveaux lieux, les rites égyptiens voués à la déesse sont adaptés à la pensée religieuse gréco-romaine. L’iconographie et le culte d’Isis s’hellénisent, et, par un rapprochement avec la quête de Perséphone par Démeter (Mystères d’Éleusis) se créent les Mystères d’Isis organisés sous la forme d’un cérémonial initiatique, progressif et secret. À partir de la fin du ive siècle av. J.-C., le culte de la déesse Isis est attesté sur le sol grec. À partir de la fin du iie siècle av. J.-C., le culte d’Isis se répand largement en Italie et autour de la méditerranée occidentale.

Durant plus de sept siècles, entre la fin du ive siècle av. J.-C. et la fin du ive siècle ap. J.-C., les cultes d’Isis, de son parèdre Sérapis (forme hellénisé d’Osiris), de leur fils Harpocrate et d’Anubis (le dieu chacal) se sont diffusés hors d’Égypte tout autour du bassin méditerranéen et même au-delà, en Arabie, dans l’Empire kouchan (Inde), en Germanie et en Bretagne. Ce phénomène religieux est l’un des plus remarquable des époques hellénistique et romaine. La déesse Isis est la figure centrale de ce panthéon et de nombreuses cités grecques et romaines lui voueront un culte officiel. Dans la littérature scientifique moderne, cette diffusion de la croyance égyptienne prend les noms de « cultes égyptiens », « cultes alexandrins », « cultes nilotiques » ou « cultes isiaques ».

Dès le ier siècle av. J.-C., le culte d’Isis se répand en dehors de la péninsule italienne vers le reste de l’occident européen par les routes alpines et vers l’Orient grâce aux marins et marchands égyptiens et syriens. En Gaule, en Germanie et en Bretagne, l’implantation du culte d’Isis est la conséquence de la colonisation romaine et la pénétration du culte correspond aux grands axes marchands, principalement la vallée du Rhône, dans celle du Rhin, et dans les provinces danubiennes (Dacie,Pannonie). En Afrique du Nord, la présence de la déesse reste modeste et se cantonne le long des côtes dans la région de Carthage. En Ibérie, sa présence se remarque dans quelques vallées fluviales (Guadiana et Douro).

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« Suivant Tacite (Germ. 9), une partie des Suèves, peuple germanique, sacrifiaient à Isis (déesse égyptienne) ; en fait, on a trouvé des inscriptions où Isis est associée à la ville de Noreia divinisée ; Noreia est aujourd’hui Neumarket en Styrie. Isis, Osiris, Sérapis, Anubis ont eu des autels à Fréjus, à Nîmes, à Arles, à Riez (Basses Alpes), à Parizet (Isère), à Manduel (Gard), à Boulogne (Haute Garonne), à Lyon, à Besançon, à Langres, à Soissons. Isis était honoré à Melun, à Sérapis, à York et à Brougham Castle, mais aussi en Pannonie et aussi dans le Norique ». –  J. Vendyes, Les religions des Celtes, des Germains et des Anciens Slaves, Coll. Mana, tome 3, p. 244.

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La religion gallo-romaine était une fusion des formes religieuses romaine et égyptiennes, ainsi que des culte aux divinités gauloises du polythéisme celtique. Il s’agissait d’une acculturation sélective. Les hasards des découvertes archéologiques n’ont pas encore permis de découvrir les vestiges d’un sanctuaire d’Isis sur le territoire français. La présence de son culte est toutefois attesté par de nombreuses sources épigraphiques (inscriptions sur des stèles ou sur des statues). La Narbonnaise est la région gauloise qui fournit le plus grand nombre de témoignages de ce genre. Les principaux secteurs sont la vallée de la Garonne, les environs de Toulouse (Tolosa), de Narbonne (Colonia Narbo Martius) et la vallée du Rhône depuis le delta et jusqu’aux villes de Lyon (Lugdunum) et Vienne (Colonia Julia Viennensis). La croyance a sans doute été introduite en Gaule par l’entremise des villes côtières fréquentées par des Grecs, des Orientaux hellénisés et des Italiques (Campaniens) pratiquant le commerce maritime.

La présence d’un temple d’Isis est attestée à Nîmes (Nemausus), une ville fondée par Auguste pour des vétérans militaire revenus d’Égypte. Ce fait a été commémoré par des pièces de monnaie frappées d’un crocodile enchaîné à un palmier (ce motif figure sur les armoiries de la ville depuis 1535). Nîmes est aussi connue pour sa confrérie des Anubiaques vouées au culte du chacal Anubis. Les villes de Marseille (Massalia) et Arles (Arelate) disposaient elles aussi de temples d’Isis.

Celui de la cité de Lyon (Lugdunum) se situait probablement sur la colline de Fourvière où une inscription dédiée à Isis Augusta a été découverte sur une statue de Fortuna : La basilique de Notre-Dame de Fourvière domine la ville de Lyon depuis le sommet de la colline de Fourvière, sur l’emplacement de l’ancien Forum de Trajan (Forum vetus, d’où le nom de Fourvière). Depuis cette ville, le culte d’Isis s’est propagé vers les vallées de la Loire, de l’Allier et de la Saône. Des statuettes égyptiennes ou de style égyptisant ont été sporadiquement découvertes sur l’ensemble du territoire gaulois. Tel est le cas à Strasbourg (Argentoratum). Dans cette ville militaire, le culte d’Isis ne semble toutefois pas avoir bénéficié d’un temple, contrairement à Mithra (Mithraeum de Koenigshoffen). À Paris, on peut signaler la découverte en août 1944 d’artefacts égyptiens (fragments de statuettes en céramique, restes de papyrus du Livre des Morts) dans les vestiges d’un bâtiment que l’on pourrait interpréter comme étant une bibliothèque dépendant d’un sanctuaire isiaque (quartier latin, non loin des thermes de Cluny).

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Dès le ve siècle av. J.-C., les deux déesses, Isis et Déméter, ont été assimilée l’une à l’autre dans la pensée grecque. Hérodote affirme ainsi que « dans la ville de Bousiris en l’honneur d’Isis ; il y a un très important sanctuaire d’Isis ; la ville est située au milieu du Delta égyptien ; Isis est celle qu’en langue grecque on appelle Déméter » (Histoire, II).

Même si Isis est adoptée par les peuples gréco-romains, la déesse reste largement perçue comme une divinité étrangère. De nombreuses épithètes signalent son origine égyptienne ; Isis Aigyptia (l’Égyptienne) ; Isis Taposirias d’après l’antique nom de la ville côtière d’Abousir (située à l’ouest d’Alexandrie) ; Isis Memphitis (Memphis) ; Isis Tachnèpsis (Mont Casion près de Péluse). De nombreuses fois, Isis a été assimilée ou confondue avec des déesses grecques dont Aphrodite, Tyché, Déméter, Hygie. En Italie, la déesse prend les aspects de la déesse Fortuna adorée à Préneste, une divinité de l’agriculture, de la fécondité et de l’amour. Ces nombreuses associations font d’Isis la déesse aux dix mille noms Isis Myrionyma:

« Je suis la Nature, mère des choses, maîtresse de tous les éléments, origine et principe des siècles, divinité suprême, reine des Mânes, première entre les habitants du ciel, type uniforme des dieux et des déesses. C’est moi dont la volonté gouverne les voûtes lumineuses du Ciel, les souffles salubres de l’Océan, le silence lugubre des Enfers.

Puissance unique, je suis par l’univers entier adorée sous plusieurs formes, avec des cérémonies diverses, avec mille noms différents. Les Phrygiens, premiers nés sur la terre, m’appellent la Déesse Mére de Pessinonte ; les Athéniens autochtones me nomment Minerve la Cécropienne ; chez les habitants de l’île de Chypre, je suis Vénus de Paphos ; chez les Crétois armés de l’arc, je suis Diane Dictynna ; chez les Siciliens qui parlent trois langues, Proserpine la stygienne ; chez les habitants d’Eleusis, l’antique Cérès. Les uns m’appellent Junon, d’autres Bellone ; ceux-ci Hécate, ceux-là la Déesse de Rhamnonte.

Mais ceux qui les premiers, sont éclairés par les rayons du Soleil naissant, les peuples de l’Ethiopie, de l’Asie et les Egyptiens, puissants par leur antique savoir, ceux-là seuls me rendent mon véritable culte et m’appellent de mon vrai nom : la reine Isis. » Apulée, les Métamorphoses ou l’Ane d’Or, XI, 4

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Durant les quatre premiers siècles de l’ère chrétienne, les figures maternelles d’Isis, mère d’Horus et de Marie, mère de Jésus ont coexisté. Tant en Égypte qu’autour de la Mer Méditerranée, le culte d’Isis est florissant jusqu’au ive siècle et ses figurations sont très répandues. La plus ancienne représentation connue de la mère du Christ serait une peinture de la catacombe de Sainte Priscille à Rome qui pourrait être datée du iie siècle. La Vierge est assise et elle allaite son fils tandis qu’un personnage montre du doigt une étoile située au-dessus de sa tête.

La chrétienté a pris naissance dans le milieu juif où l’interdit des images divines est très fort, « Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre » (Exode, 20, 4). Les premiers croyants chrétiens n’ont donc pas disposé d’une tradition picturale monothéiste. Par conséquent, il est fort possible qu’ils aient puisé dans le répertoire polythéiste. Or, l’iconographie d’Isis montre très souvent la déesse assise sur un trône en train d’allaiter le très jeune Horus. L’emprunt aux cultes isiaques est d’autant plus probable que la culture gréco-romaine n’offre pas d’autre modèle de déesse allaitante.

 

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16/07/2015
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Pierre RABHI ....l'offrande au crépuscule

Oui, le désert avance ici et ailleurs ; les déserts avancent sur tous les continents. Voyez ces dunes qui déferlent comme de grandes vagues d’un océan pétrifié. Leur mobilité est sournoise, elle échappe à notre vigilance, et puis, vous apercevez, d’année en année, qu’elle submerge ce qui vit. L’humanité est ainsi ruinée. Et puis, lorsque le sol est si décharné, apparaît son squelette, cuirasse de roches, cuirasse de latérite ; bêtes et gens meurent de faim. Les hommes perdant toutes racines, sont pris d’errance. Ils vont par hasard des chemins de mendicité s’échouer dans les grandes cités déjà gonflées d’abdication. C’est déjà là que tant de civilisations périrent de leurs outrances, ne laissant parfois qu’un squelette enlisé sous les sables pour nous conter leurs splendeurs passées. Pour d’autres, les hommes sont devenus  lèpre envahissante affectant la toison vivante de la terre. Pour d’autres l’histoire des hommes ne sera bientôt plus dans l’univers qu’une flamme fuligineuse étouffant dans ses propres ténèbres. D’autres disent encore : un Créateur veille, il ne laissera point son œuvre magistrale manquer le terme fixé. Et d’autres aussi clament partout que la science sera la mère salvatrice, comme elle le fut toujours.

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Nous voyons bien que les hommes sont folies, dénudant les montagnes, abattant les forêts, tuant sans compter. Partout ils se ruent les uns contre les autres, les mains pleines de feu meurtrier. Même la mort en est déshonorée. Car la mort, nous ne la reconnaissons pas dans cette allégorie parcourant la terre, la faulx à la main, pour des moissons de hasard, avec ses deux cratères  obscurs en guise de regard et son sourire éclatant de cynisme satisfait. Nous ne la reconnaissons pas dans les glaives sournois partout levés , ni dans les massacres par omission des enfants de la misère, ni dans la spoliation aveugle des pauvres par les puissants. Tout cela n’est pas mort mais désolation

Notre mort, nous la voulons apogée sublime, lorsque tous nos élans successifs portés au plus haut nous dissiperont à jamais dans le ciel et nos dans les abimes. Et vous, gens de ce Nord pour peu de temps prospère, allez dire à d’autres et à d’autres encore combien la vie est meurtrie.

Ecoutez la voix du barde mêlée aux hurlements du vent. Est-elle plainte, chant de résignation ? Je ne sais ; mais le flux et le reflux la dispersant dans l’espace répand du même geste un étrange silence. Ici ou là, des silhouettes à peine devinées se dissolvent, vision fugace de toile agitée, de dromadaires, de bœufs pris dans les ressacs des sables tourmentés.

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Ecoutez le souffle du zébu au mufle levé vers le ciel obscur : il appelle les marigots d’un beuglement farouche, mais y a-t-il encore là ces quelques reflets d’argent  pâle, si précaires, faits d’un peu d’eau que le ciel laisse tarir ?

Nous disons : il faut que cesse sans délai le saccage des forêts. Aucun des vaniteux édifices érigés dans les nouvelles cités n’a plus de valeur et de beauté que celle des arbres, cathédrales érigées, réceptacles de la lumière du ciel. Majesté de la vie, majesté du souffle poussant des nuages contre les grandes frondaisons. Majesté des arbres héleurs de nuée. Ils sont nos pères et nous pouvons aussi les enfanter avec la délicatesse de nos doigts et les pulsations de nos cœurs.

Dites à tous d’arrêter de répandre des poisons dans la pureté des eaux et des miasmes toxiques dans la pureté de l’air, car le ciel lui-même s’offense de tant d’arrogance.

Dites partout de cesser de torturer des animaux par millions dans des officines de science. Quel bien véritable peut naître de tant de souffrance

Nous ne tenons pas ici un langage de faibles, nous sommes aussi virils, mais nous savons que la compassion est la vraie virilité, celle qui féconde

 

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Je veux aussi te chanter, océan immense, voile bleu, origine de nous-mêmes, et vous, êtres de mystère le peuplant de muettes présences. Que votre beauté nous émeuve un jour autant que votre saveur dans nos bouches. Dans l’âme s’étire un chant de baleine, il ne résonne plus d’allégresse. Je crains que ce ne soit une supplique à un dieu sourd, un appel pathétique trop lointain, noyé dans les embruns de notre indifférence. Les houles puissantes qui naguère te portaient  ne seront plus que tambour sans poème, archet sans corde, tu ne seras jamais plus déesse-mère des ondes infinies. Comment ne pas reconnaître en tout ce qui vit  l’au-delà des apparences ? Ce lieu de l’unité où nous nous retrouvons tous animés de la même haleine, de la même ferveur. Je suis homme, avec, pour vocation, aimer et pleurer.

Que les hommes cessent de projeter la foudre de leurs fusils pour tromper leur ennui. Qu’ils cessent d’éteindre le vol fluide des oiseaux. Que leur regard apprenne à contempler la liberté vivante sous le grand ciel sans en être jaloux, car cette liberté est aussi la leur.

Une grande confusion s’est étendue sur le monde : les hommes ont oubliés que nature ils sont, chaque geste meurtrier, chaque blessure inutile, chaque poison répandu, c’est à eux-mêmes qu’ils l’infligent. Oui, contre tous les hommes, la nature a des griefs sévères au tribunal de l’intelligence.

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Ne dites pas : à cela nous ne pouvons rien ! Car chacun en son lieu le plus restreint peut toujours un geste, un regard, une bienveillance. Chacun peut en lui, abolir les duels, germes vivaces des grandes violences.

Terre ! Terre, vaisseau ivre, au gouvernail brisé, où vas-tu ainsi dans un espace  sidéral interloqué ?

Vaisseau de folles orgies, lumineux d’incendies, sombre de fumée, rouge de meurtres toujours répétés, pourrons nous encore de notre seul espoir t’éviter encore l’ultime crépuscule, l’écueil sans retour où tu ne seras plus que cendres et poussières ?   

 

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07/08/2014
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Jean François Bernardini (I Muvrini)

La Nature

Ils l'ont tant voulue
C'est cette Nature qu'il leur fallait. C'est cette Terre-là qui leur manquait
C'est bien ainsi qu'elle leur est nécessaire aujourd'hui. C'est bien ainsi qu'ils l'ont rêvée
Elle est la leur désormais. Elle est à eux, bien à eux...

Nous, nous nous gardons la nôtre.

La leur est à la Une, la nôtre est en silence, la leur est un portrait qui fait peur sous une colère qui gronde
La nôtre est dans l'éternité d'un village qui, inlassablement veille la vie, la nôtre parle à la terre et la terre lui répond

La leur est un mur immense sur les chemins de paix
La nôtre est gravée sur le seuil des fontaines sur les arbres centenaires sur les pas du berger qui ramène un troupeau. Elle est cet enfant sur le chemin de l'école, un cartable à la main, des rêves plein les yeux

La leur est un problème qui sème le doute et l'erreur ... Une menace, une excuse, un malentendu...La leur est une prison

Qu'ils ne cherchent pas plus loin, c'est bien ainsi qu'ils la voulaient
Qu'ils ne la renient pas,
Qu'ils ne renient aucun de ses enfants,
Qu'ils en acceptent la maladresse et l'impuissance des gestes fous
Qu'ils n'enlèvent rien , elle leur appartient,
Elle est à eux, bien à eux...avec ses lendemains de frustration et d'inquiétude
C'est bien ainsi qu'ils l'ont voulue ; elle leur suffira toujours

La nôtre, la nôtre est une conscience qui marche près d'une flamme qui ne s'éteint pas
Elle est dans la confiance et dans la force que la vie pose sur le visage des Pères
Elle est une porte ouverte, une caresse à tout les hommes du monde
La nôtre garde ses mains de paysans

Elle ne demande rien, elle ne quémande pas. Elle ne veut rien, rien d'autre que garder son âme dans la paix d'une maison et dans la paix du monde
Elle est une femme qui attend un enfant. Elle est cet enfant qui vivra
Elle est cette petite fille qui chantera encore, ce chant qui s'élève, porté par des milliers de voix. Oui, elle est ce peuple qui chante...
Elle n'est rien que cette voix qui répondra encore et encore...bien après...bien après eux ...
et au-delà de nous tous ...

La nôtre est un chant, une espérance, un hymne à la beauté du monde
La nôtre est un amour qu'ils ne savent pas
La nôtre est un amour qu'ils n'entendent pas
La nôtre, la nôtre est un amour qu'ils n'éteindront pas...

texte de Jean François Bernardini

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Ne fermez pas la porte                                                              Jean François Bernardini

Ils viennent de ces chemins où les hommes et les femmes n'ont jamais eu qu'un coin du feu pour y chanter la peine, l'amour et le travail.
Ils sont des gens du bord de l'eau et de la terre.
Là bas, chez eux, où la parole commence par le chant ; là bas, où le vent de l'histoire des autres a souvent déchiré la paix sur leurs rivages, leur laissant au cœur de vieux chagrins.

Ne fermez pas la porte.

Ils viennent d'une mémoire qui n'est pas racontée sur les bancs des écoles, de ces mémoires que seules les pierres racontent encore.
Ce qu'ils ont au cœur est sur leurs visages.
Les mots qu'ils disent sont des mots simples, qui parlent de vie, de dignité.
Quand d'autres pourraient croire que chez eux tout est perdu,
Quand d'autres pourraient croire que chez eux tout s'est arrêté dans les veines de leur avenir,
Un jour, un jour on leur a dit que leur langue n'en était pas une, que leur terre était pauvre...
Ils y ont consenti. Ils n'y ont jamais cru !

Ne fermez pas la porte.

Dans les mains, comme un geste d'amour du côté humble de la vie, ils portent un bouquet de leur terre.
Dans les mains, ils ont aussi une lumière, comme celle qui brille dans leurs maisons, là où ils vivent, au cœur de ces petits villages de pierres grises.
Leurs châteaux portent des noms comme des poèmes : È quandu u primu ragiu si pesa nantu à u Monte Cintu, L'Alcudina o U San Petrone, Quand le jour se lève à Calasima.
Leurs rêves à eux parlent de reconnaissance, de fraternité, d'humanité.
Quand ils quittent ces châteaux là, plus ils s'en éloignent, plus leurs coeurs y font retour.
Mais ce qui les lie à leur terre ne les oppose pas à tout ce qui les lie aux hommes, à tous les hommes, à tous les peuples.
Ils ne sont pas que différents, mais tellement semblables : humains, faibles et forts à la fois.
Parfois, il fait nuit sur leur chemin. Leur veilleuse tremble, il leur arrive de tomber.
Et, chez eux, quand un homme tombe, quand une âme se perd, quand un coeur s'égare, d'autres lui donnent la main.
Le ciel reste muet, on dit que les portes se ferment.
Chez eux, quand les hommes se taisent, c'est qu'ils n'ont pas de mots pour le dire.
C'est qu'ils ont beaucoup à dire, une blessure, une envie de guérir.
Les mots qui ne leur viennent pas danser sur les lèvres, s'en vont hurler au fond de l'âme.
Le silence, c'est quelquefois leur révolte.
Le silence, c'est leur non violence à eux : leur cri, leur frontière, leur retrait d'avec l'injustice.
Chez eux, le mot amour ne se dit qu'avec précaution, mais il est partout dans l'air.
Il est des mots dont ils pensent que moins on les prononce, et plus ils se font entendre.

Ne fermez pas la porte.

Ce soir, autour du chant qui réchauffe, la rencontre de soi, la rencontre de l'autre, ils cherchent un feu de joie.
Ils cherchent ensemble le mot, le regard, le geste, la main, qui pourrait faire frémir la montagne.
Comme une réponse à tous ce qui trahit.  Comme une réponse à tous ceux qui oublient.

Ne fermez pas la porte.

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Dans la main de la Terre

Il y avait peut-être cent ans qu'elle était là ou peut-être juste un instant. Le vent de la nuit lui caressait le visage.

Je ne saurais vous dire où était son pays ; où était sa maison. Si elle était femme de marin, de paysan, d'exilé ou d'émigrant. Si elle avait franchi la mer, une montagne ou l'océan.

La terre semblait être derrière elle. En la voyant marcher on pouvait imaginer qu'elle la portait toute seule sur ses épaules.

Allez donc savoir ce qu'elle s'en allait chercher ce qu'elle aurait tant aimé entendre cette nuit-là.

La nuit, les regards des hommes s'éteignent un peu. On dit que la lumière est à l'intérieur,  dans un village, au fond d'un port, en haut d'une montagne, un phare dans l'océan, ou bien une étoile dans le ciel.

A chaque chant elle accordait son âme, elle accordait ses pas.

Elle disait qu'elle voulait apprendre le chemin jusqu'aux plus beaux signaux du monde jusqu'à la beauté qui unit les hommes, les peuples

Son rêve elle l'écrivait de quatre mots...L'unité qui rassemble,  La diversité qui enrichit.

Dans chaque chant du monde elle voulait graver une alliance, une reconnaissance. De chaque langue elle voulait apprendre la part d'altérité, d'intelligence, d'humanité.

Elle disait que c'était cela la plus belle promesse d'avenir, de paix, de richesse du monde.

Un jour le poète a écrit pour elle...L'homme n'est ni grand ni petit : il a la taille de ce qu'il sait aimer et respecter.

Elle, elle répondait que toute la vie il fallait apprendre à être l'invité de l'autre, l'invité du monde, que c'était cela l'hospitalité.

Il y a peut-être cent ans qu'elle marchait ainsi ou peut-être un instant... C'était cela sa fidélité.
Le chant d'amour qui fait pleurer les yeux d'un peuple ne peut à tout jamais laisser indifférent l'âme du
monde.

C'était cela sa paix.

Ce soir-là, entre la mer et l'océan, il y avait peut-être quelques lumières de plus dans la main de la terre.

Là où rien n'est séparé... Là où s'additionnent et se reconnaissent toutes les dignités du monde.

Là où les enfants de Bretagne ont écrit un jour..tous ces pays dispersés par le vent ; les champs de blé dans la poche des paysans...Et l'océan qui n'a plus pour frontière que la graine emportée par une main d'enfant... Ce soir... le pain sera blanc à la table d'hôte...Passant demeure ici pour le partager... Il y a peut-être cent ans qu'elle marchait ainsi ou peut-être un instant.

Elle disait que cette beauté-là est invincible... Elle disait que cette beauté-là est invincible.

Jean-François Bernardini

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22/07/2014
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Soul mate

No love without sacrifice

"Soulmate... a person for whom one feels a deep physical, mental, emotional, and spiritual connection... a connection of mutual affinity between people which cannot be expressed in words."

"Our soulmate is the one who makes life come to life."
   - Richard Bach

"Whatever our souls are made of, his and mine are the same."
   - Emily Brontë

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"A soul mate is... someone whose way of viewing life is not necessarily the same as yours but complements yours... there is not a compromise, there is a complement."
   - Paul Robear

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"A soulmate is someone to whom we feel profoundly connected, as though the communicating and communing that take place between us were not the product of intentional efforts, but rather a divine grace."
   - Thomas Moore

"The soulmate is what we aspire to and like to understand about ourself, is what we deem to be perfection, purity, and endless love."
   - Sorin Cerin

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"Don't settle for the one you can live with, wait for the one you can't live without!"

"We recognize a soul mate by the supreme level of comfort and security we feel with that person. That doesn't mean that there aren't issues that remain to be ironed out. Rather, it means we know intuitively that we can resolve issues with our soul mate without losing his or her love and respect."
   - Linda Brady, "Discovering Your Soul Mission"

"I live my life until I start the cycle of my dreams, then I leave and search for you until I die. When I come back, I live to remember. I live to find you."
   - Molly Bryant, "Wandering Souls"

"When deep down in the core of your being you believe that your soulmate exists, there is no limit to the ways he or she can enter your life."
   - Arielle Ford

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"[You] will I know who [your] soul mate is... by taking risks... by risking failure, disappointment, disillusion, but never ceasing in your search for Love. As long as you keep looking, you will triumph in the end."
   - Paul Coelho

"You have been mine before - How long ago I may not know: But just when at that swallow's soar, your neck turned so, Some veil did fall, - I knew it all of yore."
   - Dante Gabriel Rossetti

"When will I meet him? We meet our soulmates when we're on our soul path."
   - Karen M. Black, "Moondance"

 

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"Soul mates are those that we’ve known many lifetimes, have had many karmic contracts with, and with whom we have resolved conflicts. Marriage partners may or may not be soul mates, though they will be a soul contract. With true soul mates, there is no struggle. What’s left over is love."
   - Karen M. Black, "Moondance"

"If you want to attract a life partner as your soul mate, there are several illusions you will need to relinquish. One is that your soul mate is someone you will be with for the rest of your life. You can have a soul mate relationship that lasts a few weeks, months, or years. Time has nothing to do with the quality of your connection and its importance in your life."
   - Sanaya Roman

"People think a soul mate is your perfect fit. That’s what everyone wants. A true soul mate is a mirror, the person who shows you everything that is holding you back, the one who brings you to your own attention so you can change your life."
   - Elizabeth Gilbert, "Eat, Pray, Love"

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"Relationships... are truly sacred, not in the superficial meaning of simply being high in value, but in that they call upon infinite and mysterious depths in ourselves."
   - Thomas Moore, "Soul Mates: Honoring the Mysteries of Love"

"A soulmate is the one person whose love is powerful enough to motivate you to meet your soul, to do the emotional work of self-discovery, of awakening."
   - Kenny Loggins

"A soul mate represents a karmic relationship that we have resolved: a deep conflict that has been settled, an obligation that has been fulfilled, and love that has replaced fear and anger."
   - Linda M. Brady, "Discovering your Soul Mission"

 

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"We were given: Two hands to hold. To legs to walk. Two eyes to see. Two ears to hear. But only one heart. Why? Because the other was given to another... and each must go and find it."


08/07/2014
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